Le Liban, pays du cèdre, a traversé un moment de crise : deux ans et demi de vacances présidentielles parce que, le parlement, divisé entre deux partis politiques, ne parvenait pas à élire le chef d’Etat faute de quorum suffisant et d'accord entre les partis. La Constitution Libanaise stipule que le candidat doit obtenir la majorité absolue avec un quorum des deux tiers des députés. Comme il est de coutume au Liban, le président doit être chrétien de rite maronite, le premier ministre musulman Sunnite et le président du parlement musulman Chiite.
En effet, c’est le lundi 31 Octobre 2016 à 14h, heure du Liban au cours d’une séance parlementaire que le leader Maronite, le Général Michel Aoun âgé de 81ans, a été élu treizième président de la République Libanaise au deuxième scrutin avec 83 voix sur 127 députés.
La ville de Beyrouth a retenti de coup de feu d’artifice ainsi que le bruit et les sifflets pour exprimer la joie et l’accueil du nouveau président.
Michel Aoun a souligné le respect de la Constitution et la protection du Liban. Il a ajouté qu’il travaillera sur la stabilité des Libanais afin que l’émigration ne reste pas leur rêve. L’unicité du Liban dans sa société plurielle et la nécessité de l’éloigner des conflits extérieurs.